La Traversée de la nuit

GENEVIEVE DE GAULLE-ANTHONIOZ

Geneviève de Gaulle Anthonioz , née le 25 octobre 1920, est la nièce du Général de Gaulle. Elle est à la faculté d’histoire de Rennes en juin 1940 quand elle rentre en résistance sous le nom de Germaine Lecomte. A la rentrée 1941, elle entre en licence d’histoire à la Sorbonne. En 1943, elle rejoint le réseau Défense de la France.

Le 20 juillet 1943 elle est arrêtée, à la suite d’une trahison, dans une librairie de la rue Bonaparte. Emprisonnée à Fresnes puis déportée au camp de Ravensbrück le 2 février 1944 sous le matricule 27372. En octobre 1944 elle est placée à l’isolement au bunker en vue de servir de monnaie d’échange à une époque où Charles de Gaulle gouverne la France libérée.

“ Moi, une héroïne ? Sûrement pas. Les héros et les héroïnes sont des gens d’exception, j’appartiens à ce qu’on peut appeler les braves gens, je suis une brave femme, pas beaucoup plus ”

Ma part, dans le bunker de Ravensbrück, était maintenant l’offrande de ma vie, une façon aussi de rejoindre le combat

crédit photo : Jean-Luc Piro

Avec Clémence PATEY

Mise en scène Michel JUBET

Lumières Thierry CAPERAN

Crédit photo : Jean-Luc Piro

Musée de l’Ordre de la Libération (Musée des Invalides) :

« Le musée de l’Ordre de la Libération recommande vivement la pièce La Traversée de la Nuit pour la grande qualité d’interprétation du très beau texte écrit par Geneviève de Gaulle. Cette pièce permet, à travers la sensibilité de l’auteur, de saisir les différents aspects du processus de déshumanisation de l’univers concentrationnaire nazi pour les résistants déportés, durant la Seconde Guerre mondiale. Elle permet également de découvrir la figure exceptionnelle de Geneviève de Gaulle, médaillée de la Résistance française. »

Théâtre de la Girandole :

« Un spectacle intense, touchant et bouleversant, qui repose sur le regard à la fois perdu, brûlant et magnétique de la comédienne, dans une scénographie épurée qui met au centre la parole du personnage de Geneviève De Gaulle. Prisonnière politique et croyante, son témoignage de la déportation nous fait découvrir une autre perspective sur les victimes des camps de concentration. Pendant leur résidence à La Girandole, le metteur en scène et la comédienne nous ont fait ressentir leur profond engagement de rendre hommage à Geneviève et de ne pas oublier les horreurs de nazisme. « 

LES FEUX DES PLANCHES

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